Dans les coulisses de la préparation des sportifs professionnels

L’heure de la reprise a sonné pour de nombreux clubs professionnels. Bientôt ils retrouveront le chemin des pelouses et des parquets. Mais depuis plusieurs semaines déjà, ils sont sur le pont. Séances de physique, musculation, matchs amicaux, rien n’est laissé au hasard par les staffs médicaux pour que les effectifs soient à 100 % pour les premières échéances.

Pour permettre aux joueurs de « digérer » le volume de travail, de mieux récupérer et d’éviter tout risque de blessure musculaire, les paramètres nutrition, hydratation et alimentation sont fondamentaux durant la pré-saison. Entrez dans les coulisses de la préparation des clubs professionnels au travers des témoignages de différents membres des staffs médicaux des meilleures équipes de France. Quelles sont leurs habitudes, leurs méthodes, comment gèrent ils cette période, comment ont-ils fait face aux températures caniculaires de ces dernières semaines pour préserver la santé des joueurs ? 

La nutrition sportive, l’une des clés de la performance

Depuis quelques années, il est impossible d’ouvrir les portes d’un vestiaire sans y trouver toutes sortes de suppléments nutritionnels. Boissons, barres, pâtes de fruits, fruits secs, gels, chaque club a ses habitudes, ses préférences, ses rituels aussi. Au même titre que l’entrainement et la récupération, le paramètre « nutrition » est devenu l’un des composants indissociable de la vie de sportif professionnel. Pour le sportif, qu’il soit professionnel ou amateur, la couverture des besoins nutritionnels est essentielle. « Aujourd’hui l’exigence du haut niveau est telle que le sportif doit négliger de moins en moins de paramètres s’il veut être performant. L’alimentation rentre de plus en plus dans les mœurs du sportif. La sensibilisation de ce que l’on doit boire et manger est faite dès le plus jeune âge » nous confie Antoine André, kinésithérapeute du SCO d’Angers (Football, Ligue 1). « Pour nous kinés, la prévention des blessures tient une place centrale dans notre stratégie quotidienne. Les produits de nutrition ont tout leur sens dans la recherche de cet objectif. En effet, ils nous permettent d’apporter au corps du sportif les éléments dont il a besoin pour travailler dans un premier temps et pour recharger les batteries ensuite » poursuit Antoine en accentuant le fait que les staffs sont particulièrement vigilants en période de préparation physique, très consommatrice d’énergie.

Discours similaire du côté de Perpignan, où Ange François Costella, préparateur physique de l’USAP (Rugby, Pro D2) nous explique : « Dans notre recherche permanente de performance, la complémentation nutritionnelle devient un point essentiel et obligatoire face aux exigences de plus en plus importantes du haut niveau. Les entrainements devenant toujours plus intenses, il est indispensable de mettre en place des stratégies de récupération physiologique optimales ».

La mise en place de protocoles spécifiques d’hydratation et d’alimentation est une tâche à laquelle les staffs médicaux attachent beaucoup d’importance. En pratique, il est parfois difficile de sensibiliser les athlètes aux risques de la déshydratation ou de l’hypoglycémie. Un gros travail est donc effectué en coulisses pour que chaque joueur respecte les protocoles mis en place.

Avant, pendant et après l'effort, tout est millimétré

Les repas sont du quotidien et plus particulièrement ceux qui entourent les matchs sont très encadrés pour les sportifs professionnels. De nombreux clubs font appel à des diététiciens(nes) nutritionnistes pour établir avec précision les contenus des assiettes.

Mais au-delà de ces repas, la nutrition de l’effort s’articule autour de trois axes bien distincts : avant, pendant et après l’effort. « L’hydratation avant et pendant l’effort que ce soit à l’entrainement ou en match nous permet de limiter les désordres métaboliques pouvant être à l’origine de blessures. En revanche, après les séances et les matchs, le corps a besoin de reconstruire les fibres musculaires abimées pendant l’effort. Nous utilisons des boissons de récupération dans la fenêtre très précise des 30 minutes après la fin de l’exercice » témoigne Antoine André.

Inutile de le rappeler, mais cette fenêtre dite « métabolique » des 20 à 30 minutes après l’arrêt de l’effort est la plus propice à une récupération optimale. Les cellules musculaires, pendant cette période, peuvent être comparées à des éponges qui vont « absorber » tout ce qu’on leur apporte. Et ça, les clubs le respectent scrupuleusement en s’accommodant du mieux possible aux sollicitations médiatiques d’après match.

À la JL Bourg en Bresse, chaque produit a sa place (Basket, Jeep Elite) ©Frédéric Sarre

Canicule, quel impact sur la préparation physique ?

Ces dernières semaines ont été particulièrement chaudes avec de nombreux records de températures battus un peu partout en France. Pourtant, chaque club a du continuer à dérouler son planning de préparation selon le tableau de marche établi par les préparateurs physiques.

Pris très au sérieux, ce facteur climatique a entrainé des bouleversements dans les habitudes de nombreux clubs. Tous s’accordent à dire qu’ils ont du faire preuve d’une vigilance extrême et mettre en place de nouveaux outils de surveillance pour la santé des joueurs.

« Par rapport aux fortes chaleurs, nous avons dû nous adapter sur les horaires d’entrainement mais aussi sur l’hydratation. Nous avons invité les joueurs à boire plus d’eau (avant d’avoir soif !) mais nous avons aussi systématisé la prise des boissons d’effort Oxsitis adaptées aux conditions chaudes. » précise Cédric Blomme, préparateur physique de l’AS Nancy Lorraine (Football, Ligue 2). Même son de cloche du côté du Clermont Foot 63 (Football, Ligue 2) où Julien Jarlier, kinésithérapeute du groupe pro nous explique : « L’augmentation des pertes hydriques et de la dépense énergétique pour maintenir la température corporelle nous a amené à travailler sur des protocoles nutritionnels spécifiques. Dans un premier temps, nous avons décalé nos entrainements plus tôt le matin mais nous avons aussi accentué la prise de boissons énergétiques avant et pendant les entrainements». Petit détail supplémentaire, J. Jarlier nous précise qu’il demande aux joueurs de contrôler la couleur de leurs urines grâce à un affichage prévu à cet effet dans les toilettes. Il n’est pas le seul à le faire, ce reflexe est mis en place dans de plus en plus de clubs. Une façon de sensibiliser encore un peu plus les joueurs qui, selon les dires des staffs, « réagissent très vite en allant s’hydrater si leurs urines sont un peu trop foncées ».

Le Dr Vincent Detaille, médecin de l’équipe de France  féminine de Football avait d’ailleurs évoqué le sujet pendant la dernière Coupe du Monde (©Fédération Française de Football). Non sans rappeler l’intérêt d’utiliser une gamme de produits élaborée selon les conditions climatiques.

Mais il n’y a pas que dans le football que les clubs ont dû s’adapter. Les sports pratiqués en salle ont été particulièrement touchés par les chaleurs étouffantes. « En période de forte chaleur, nous accentuons les protocoles d’hydratation » nous rappelle Manuel Lacroix, préparateur physique de l’LDLC ASVEL (Basket, Jeep Elite). Il poursuit « Nous accordons une grande importance à l’avant entrainement puisqu’en présaison les échauffement sont plus longs et plus poussés. Chaque joueur est supplémenté en électrolytes avant le début de l’entrainement pour anticiper les premières pertes hydriques de manière optimale. Ensuite nous mettons à disposition boisson isotonique et shots d’électrolytes pour chaque pause entre les exercices. Après les séances, nous veillons à la recharge énergétique en utilisant des milkshakes de récupération servis frais ». Contrairement aux 500 à 600mL de boisson recommandés par heure d’effort en temps normal, il est fréquent de constater que les joueurs consomment 800 à 1L de fluide par heure dans des conditions caniculaires.

Du côté de l’USAP, A.F. Costella a même réfléchi à des outils innovants pour surveiller l’hydratation de ses joueurs. « Nous continuons comme le reste de l’année à effectuer une double pesée des joueurs pour surveiller leur poids avant et après l’entrainement. Nous avons récemment mis en place un système de patch cutané pour mesurer l’hydratation cutanée et corporelle des joueurs via une application. Nous pouvons ainsi ajuster nos protocoles en temps réel en conseillant aux joueurs l’utilisation de boissons réhydratantes riches en électrolytes et d’eaux riches en minéraux. »

Oxsitis aux côtés des clubs de haut niveau

En tant que fournisseur de nombreuses équipes de sport professionnel, notre rôle est d’accompagner les staffs pour faciliter la mise en place de stratégies adaptées à chaque club, à chaque sport et à chaque contrainte environnementale. « Nous travaillons directement en relation avec les staffs médicaux pour nous adapter à leurs demandes, à leurs besoins et aux habitudes des joueurs. Notre laboratoire nous permet de répondre à des demandes spécifiques, qu’il s’agisse d’une formule particulière, d’un packaging adapté au fonctionnement du club ou tout simplement de la création d’une nouvelle aromatisation pour satisfaire le plus grand nombre de joueurs. Notre rôle est aussi d’apporter notre expertise et nos conseils en matière de nutrition et d’hydratation » rappelle Julien Raoux, responsable du département nutrition d’Oxsitis.

A.F. Costella insiste d’ailleurs sur ce point : «Oxsitis me permet de créer de façon individuelle et collective l’ensemble de la gamme de complémentation que j’utilise au quotidien à la fois pour la musculation, la récupération et les jours de match. Le fait de pouvoir développer de A à Z notre recette est un véritable catalyseur de performance. De plus, les échanges et dialogues permanents avec leur équipe nous permettent de progresser au quotidien dans ce domaine ».

Du côté de l'USAP, chacun retrouve facilement son shaker. ©Ange François Costella
Centre d'entrainement de l'AS Monaco (Football, Ligue 1), ©AS Monaco Football Club

Produits techniques, innovants, adaptés aux sportifs de haut niveau, la gamme Oxsitis Labs Nutrition est de plus en plus présente dans les vestiaires des clubs professionnels comme dans les tiroirs des particuliers. « Pour aller encore plus loin dans notre collaboration avec les staffs médicaux, nous essayons de penser aux petits détails fonctionnels qui permettent de faciliter l’utilisation de nos produits. Nous personnalisons les gourdes et shakers aux noms des joueurs, nous travaillons sur des packagings personnalisés à l’effigie des clubs pour sensibiliser un peu plus les joueurs. Nous installons même des distributeurs de boissons qui permettent de mélanger et maintenir au frais nos produits. Ce côté gadget est assez ludique pour les joueurs qui sont plus enclins à s’hydrater avant mais surtout après l’effort. Cela permet aussi aux staffs de gagner du temps dans la préparation des boissons.» ajoute J. Raoux.

La nutrition sportive prend donc de plus en plus de place dans les réflexions des équipes professionnelles. Elle suscite aussi de plus en plus d’intérêt auprès des sportifs amateurs quels que soient les défis qu’ils se lancent. Cette visite guidée au travers des témoignages de nombreux acteurs du monde professionnel permet de se rendre compte de l’importance de ce paramètre dans la recherche de performance. Pour le reste, les secrets de chaque club resteront bien gardés.

 

J.RAOUX & A. MOSNIER

 

Remerciements

À Antoine André (SCO d’Angers), Ange François Costella (USAP), Julien Jarlier (CF63), Cédric Blomme (AS Nancy), Manuel Lacroix (LDLC ASVEL) pour leur disponibilité.

Aux clubs de la JL Bourg en Bresse, du CCRB, de l’USAP et de l’AS Monaco FC pour les photos d’utilisation.